S. m. (Histoire ancienne) officier du palais des empereurs de Constantinople. C'était un chambellan qui couchait auprès du prince, pour la sûreté de sa personne. (G)
adj. pris subst. (Histoire ancienne) fêtes instituées en l'honneur d'Achille. Elles se célébraient à Braseis où ce héros avait un temple. C'est tout ce qu'on en sait.
adj. pris subst. (Histoire ancienne) Pour entendre ce que c'était que les Acousmatiques, il faut savoir que les Disciples de Pythagore étaient distribués en deux classes séparées dans son école par un voîle ; ceux de la première classe, de la classe la plus avancée, qui ayant pardevers eux cinq ans de silence passés sans avoir Ve leur maître en chaire, car il avait toujours été séparé d'eux pendant tout ce temps par un voile, étaient enfin admis dans l'espèce de sanctuaire d'où il s'était seulement fait entendre, et le voyaient face à face ; on les appelait les Esotériques. Les autres qui restaient derrière le voîle et qui ne s'étaient pas encore tus assez longtemps pour mériter d'approcher et de voir parler Pythagore, s'appelaient Exotériques et Acousmatiques ou Acoustiques. Voyez PYTHAGORICIEN. Mais cette distinction n'était pas la seule qu'il y eut entre les Esotériques et les Exotériques. Il parait que Pythagore disait seulement les choses emblématiquement à ceux-ci ; mais qu'il les révélait aux autres telles qu'elles étaient sans nuage, et qu'il leur en donnait les raisons. On disait pour toute réponse aux objections des Acoustiques, , Pythagore l'a dit : mais Pythagore lui-même résolvait les objections aux Esotériques.
S. m. (Histoire ancienne) Les Grecs faisaient quatre repas ; le déjeuner, qu'ils appelaient acratisma, ou dianestismos ; le diner, ariston, ou dorpiston ; un petit repas entre le diner et le souper, hesperisma, ce qu'on appelle en Latin merenda ; et le souper, dipnon, et quelquefois epidorpis.
LA, ou SPAEA, (Géographie moderne) grande rivière d'Ecosse, la plus grosse de ce royaume après le Tay, et la plus rapide de toutes. Sa source est au pied d'une montagne, sur les confins des provinces de Lochabir et de Badenoch. Elle reçoit dans son cours qui est de soixante milles, plusieurs autres rivières, et se jette avec rapidité dans l'Océan, au-dessous de Bagie, maison du duc de Gordon. Tout l'avantage que procure cette rivière à ceux qui habitent sur ses bords, est la pêche des saumons qui s'y rencontrent en quantité. Les pêcheurs se mettent de nuit sur l'eau dans des canots d'osier entourés de cuir. Ils suivent les saumons à la trace, les dardent avec des bâtons pointus, et les prennent à la main. Dans le jour, ils les attendent sur le bord de l'eau. (D.J.)